Le top 5 de ZealiD sur ce que l'année 2022 apportera au monde de l'identité et des signatures électroniques :

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  1. Les signatures électroniques vont continuer à se développer

    Les signatures électroniques vont continuer à se développer de manière exponentielle. Ces dernières semaines, Docusign a revu à la baisse ses prévisions de croissance du chiffre d'affaires, à un peu moins de 30 % de TCAC. Mais ce chiffre reste très encourageant.

    Plus important encore, les signatures basées sur des certificats (eIDAS avancé et qualifié) sont en hausse. L'adoption est déjà motivée par l'augmentation des exigences légales nationales (crédit-bail, prêt, assurance, KYC), mais surtout par l'évaluation des risques, la signature numérique devenant rapidement incontournable dans toutes les entreprises.

  2. Le marché va s'intéresser à la convergence de la signature électronique et de l'identification à distance.

    La législation anti-blanchiment d'argent a été harmonisée dans l'UE pour accepter les signatures qualifiées eIDAS comme moyen conforme d'identification à distance KYC.

    Les responsables de la conformité et les services juridiques s'en rendent compte et le passage à la fourniture d'identité eIDAS comme infrastructure pour le KYC connaîtra une percée en 2022.

  3. Les identités réglementées par l'UE (eIDAS) doivent être délivrées par des humains

    L'apprentissage automatique et l'intelligence artificielle sont essentiels pour développer les capacités biométriques indispensables à l'identification à distance, et peut-être plus encore pour améliorer l'expérience utilisateur dans les applications pour smartphones. Cependant, d'un point de vue politique, il devient clair que l'UE (sujet menée par la France et l'Allemagne) est réticente à autoriser la seule prise de décision par la machine en matière d'identification à distance pour les certificats qualifiés ou les eID de niveau substantiel ou supérieur. Avec les nouvelles versions de la législation de pointe sur l'identification à distance en France (ANSSI PVID) et la reprise par l'Allemagne du décret sur l'identification vidéo avec automatisation, nous voyons clairement que l'interaction humaine (contrôle, échantillonnage, etc.) est une exigence pour les systèmes certifiés.

  4. Les comptes : entre l'ambition politique de l'UE et la réalité

    Cette année, la Commission européenne a présenté ses grands projets de porte-monnaie numérique. L'idée est qu'un citoyen de l'UE dispose d'une identité numérique connectée qui puisse également inclure des documents numériques vérifiés (par exemple, des documents relatifs à l'enregistrement, aux impôts et au crédit).

    Bien que ZealiD se félicite de cette initiative, il est important de souligner que de nombreux organismes, tribunaux et autorités des États membres doivent encore adopter les pratiques de base établies par l'eIDAS.

    En tant que fournisseur de services de confiance, ZealiD rencontre quotidiennement la difficile réalité liée aux autorités publiques qui refusent de reconnaître une signature qualifiée en raison du manque d'adoption (ou de savoir-faire) des outils numériques ou même de l'adhésion à des solutions numériques natives qui ne sont pas conformes aux normes ETSI.

    À un moment donné, la Commission européenne devra réduire l'écart entre sa vision et sa réglementation et les pratiques réelles des États membres.


  5. L'essor des systèmes d'identité auto-souveraine

    L'identité auto-souveraine (SSI) est un terme utilisé pour décrire le mouvement numérique qui reconnaît qu'un individu doit posséder et contrôler son identité sans l'intervention des autorités administratives.

    Ce modèle est tout à fait contraire à l'approche eIDAS de l'UE. Cela dit, il y a probablement un besoin et de la place pour les deux. ZealiD prévoit que davantage de grands acteurs de l'UE créeront des versions hybrides d'identité réglementée et de SSI en introduisant la Blockchain pour soutenir certains éléments de la SSI.

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